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Créée en 1899 par Émile Vandevoorde, Lionor (qui a rejoint en 2017 le groupe LDC) propose à la fois du poulet “brut” (entier et découpé) ou des préparations à base de poulet.
Depuis son origine, l’entreprise travaille avec des éleveurs dans un rayon de 50 km autour de l’usine de Steenbecque. Aujourd’hui, ils sont 70 à collaborer avec Lionor, ainsi que quatre éleveurs de lapins. L’entreprise compte désormais 235 salariés.
Il y a 20 ans, alors que le tout nouveau label “Saveurs en’Or” naît, Lionor fait partie des premiers à intégrer le projet. Marie Delcour, responsable commerciale de Lionor raconte.
Il y a toute notre gamme de poulets fermiers Label rouge, notre gamme de produits fumés, nos lapins et plus récemment nos saucisses de poulet.
Eh bien, Lionor se retrouvait et se retrouve toujours dans ce que voulait promouvoir Saveurs en’Or, c’est-à-dire des produits de qualité et de la région Hauts-de-France. Nous avons toujours travaillé avec des éleveurs locaux, l’usine est dans les Flandres, les valeurs de Saveurs en’Or et celles de Lionor se rejoignent. Et puis, si nous avions déjà pour certains de nos produits un label de qualité, le Label rouge, le label Saveurs en’Or ajoute cette dimension locale pour les consommateurs, et fait la différence dans les rayons.
Ça nous a ouvert des portes. En GMS tout d’abord (grandes et moyennes surfaces) où nous participons à des campagnes de communication axées sur le local spécifiquement, mais aussi à des campagnes de communication “Saveurs en’Or”. Avant, cet aspect local de nos produits n’était pas aussi visible, “marketé” et nous n’avions pas toujours accès à ce genre de pubs.
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Et puis, le label Saveurs en’Or en lui-même fait beaucoup de communication, participe à des salons, des actions en magasin, qui font parler de nous, nous mettent en avant. Ce sont des choses auxquelles, pour une entreprise familiale, nous n’avions pas accès car cela demande des moyens pécuniaires, humains et matériels que nous n’avons pas.
Enfin, les consommateurs ont bien identifié le label et y sont attachés. Certes, on ne fait pas le poids face à des grandes marques nationales, mais en région, le label a de la valeur pour les consommateurs.
Cela fait 11 ans que je suis chez Lionor et j’ai connu l’avant Covid, le Covid et l’après Covid. Une chose est certaine, c’est que pendant le Covid nos ventes ont augmenté. Je crois que les gens avaient et ont besoin d’être rassurés sur l’origine de leur nourriture. Il y avait aussi cette envie de soutenir les éleveurs et artisans locaux.
Plus récemment, avec la crise agricole, on constate aussi que les consommateurs s’interrogent sur ce qu’ils mangent et peuvent choisir le local en conséquence. De fait, c’est quelque chose que nous mettons en avant sur nos produits en ajoutant le nom de l’éleveur chez qui le poulet ou le lapin a été élevé. C’est quelque chose d’apprécié par les clients.
Propos Recueillis Par Eglantine Puel