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Avec des terres agricoles proches du niveau de la mer, une bande côtière et une ville à protéger des assauts des vagues, le Dunkerquois est directement confronté aux aléas climatiques. Des projets environnementaux et d’énergies vertes, comme la construction annoncée d’éoliennes off-shore sur le littoral, y sont en discussion.
Le territoire est tout trouvé pour les 22e Assises européennes de la transition énergétique, qui s’y déroulent du 12 au 14 janvier 2021. Leur objectif est de donner la parole à des acteurs pour “bâtir des stratégies de relance plus vertueuses face à l’enjeu climatique.” En raison du contexte sanitaire, l’événement se digitalise entièrement autour d’une centaine de rendez-vous à suivre en ligne.
L’édition est tout d’abord l’occasion de trois jours de plénières et de débats, accessibles à tous. “De nombreux grands témoins nationaux et internationaux se succéderont et interviendront sur l’actualité de la transition énergétique“, fait part l’organisation. Parmi les champs qui seront abordés : la question des crises et de la résilience – thème central des assises – mais aussi les opportunités du plan de relance pour les territoires, le Green deal (pacte vert pour l’Europe), le développement de l’hydrogène et les perspectives du gaz renouvelable, la question de l’efficacité et de la sobriété énergétique, la qualité de l’air ou encore les dernières évolutions juridiques et réglementaires des 18 derniers mois. De quoi susciter l’intérêt des agriculteurs engagés dans des projets de méthanisation, photovoltaïques et autres constructions de bâtiments avec des écomatériaux.
“Des tchats et sondages permettront aux participants d’interagir avec les intervenants en simultané.” En direct depuis Dunkerque, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, doit intervenir le 12 janvier à 9 h 30 pour l’ouverture de l’évènement.
Organisées par la Communauté urbaine de Dunkerque, en partenariat avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les Assises européennes de la transition énergétique vont se prolonger durant tout l’hiver. Dès le 18 janvier débutera un second temps fort avec des sessions de travail et des ateliers, accessibles une nouvelle fois sur inscription. Pas moins de 100 rendez-vous sont programmés jusqu’à la mi-mars.
Totalement digitalisés, ces ateliers interactifs sont imaginés en collaboration avec des acteurs locaux engagés dans la transition énergétique : élus, citoyens, chercheurs, entreprises régionales, associations ou encore techniciens territoriaux. Leur but est d’être “au plus près des problématiques rencontrées au quotidien par les territoires et inspirer le changement grâce au partage d’expériences et de solutions concrètes”, indiquent les organisateurs. Des échanges auxquels le monde agricole et rural peut participer.
Simon Playoult