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Le Raffles à Singapour, la Réserve à Genève, le Ritz à Paris ou encore le Claridge’s à Londres… Ces hôtels de luxe ont un point commun : au petit-déjeuner, ils proposent à leurs clients des confitures fabriquées au Touquet (62) par l’entreprise Tea together. Présentation de son activité à l’occasion des journées Export agro organisées par le ministère de l’Agriculture du 29 mars au 2 avril.
Depuis une vingtaine d’années, cette PME d’une dizaine de salariés fait le pari de l’export. Ainsi que du haut de gamme, pour développer son activité de fabrication et de commercialisation de confitures. « Nous réalisons les trois quarts de notre chiffre d’affaires à l’export », indique Eli Gifford, dirigeant de l’entreprise. Une partie de son équipe s’occupe spécifiquement de l’export. « Cela nécessite beaucoup de démarches administratives et de prospections », précise-t-il.
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Aujourd’hui, l’entreprise produit 60 tonnes par an de confitures haut de gamme, 100 % bio, aux multiples goûts et textures. Les recettes sont parfois réalisées en collaboration avec les chefs de cuisine des palaces. L’entreprise propose de personnaliser des emballages à l’identité visuelle de ses clients. « Le sur-mesure est un de nos arguments de vente », explique Eli Gifford.
L’entreprise mise aussi sur la qualité de la matière première et sur un savoir-faire artisanal – les confitures sont cuites dans des bassines en cuivre – qui plaisent particulièrement à la clientèle étrangère.
Pour Eli Giffort, le positionnement géographique de son entreprise est également un atout pour exporter. « On est situé au cœur de l’Europe, à proximité du Royaume-Uni et de la Belgique, à deux heures de Roissy, du port du Havre ou de Rotterdam ».
Il estime que l’accompagnement proposé en région pour se développer à l’export est intéressant. L’entreprise a, par exemple, pu bénéficier d’un financement de BPI France, de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) et de la Région Hauts-de-France pour se rendre à Dubaï au salon Gulfood. « On souhaitait s’y rendre depuis plusieurs années, malgré le contexte, on a saisi l’opportunité », indique le dirigeant.
L’entreprise traverse évidemment une période compliquée à cause de la crise sanitaire. « Nous devons être très réactifs pour s’adapter aux évolutions des mesures de prises dans les différents pays », indique le chef d’entreprise qui s’attend encore à deux années difficiles.
Virginie Charpenet