Avec un prix minimal de 27,50 euros la tonne de carbone, Soil Capital souhaite « rémunérer les pratiques qui réduisent les émissions de carbone, soit des pratiques qui en séquestrent déjà ». C’est ce qu’a expliqué Chuck de Liedekerke, l’un des cofondateurs de l’entreprise lors d’une conférence de presse le 24 septembre.
Les volontaires sont audités sur la base de l’outil Cool Farm Tool, développé par des universités européennes. Après la mise en place d’un plan de progrès reposant sur la réduction des intrants, la couverture du sol, ou la diversification des assolements, les agriculteurs reçoivent pendant cinq ans des montants correspondant à 80 % des crédits carbone créés.
Le reste, précise Soil Capital, «constitue une réserve qui encourage l’agriculteur à maintenir ses pratiques». Il sera versé à partir de la dixième année. L’entreprise se rémunère de deux manières : grâce à une adhésion annuelle de 980 euros exigée de l’agriculteur. Et aussi par un pourcentage fixe prélevé sur le coût du crédit facturé à l’acheteur.
Pour l’heure, 20 agriculteurs se seraient engagés. Mais les fondateurs espèrent monter rapidement en puissance et passer à 10 000 agriculteurs en 2025. Ce pour un total d’un million d’hectares.
Soil Capital «cherchera à s’aligner» lors de la mise en place du label Bas carbone français, précisent les fondateurs,
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par Justine Demade Pellorce
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