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« Nous avons besoin de vous. pour que notre boisson pétille dans une bouteille encore plus respectueuse de la nature. » Voilà l’appel lancé sur la plateforme de financement participatif Miimosa par Anne Savignard et Frédéric Briois, fondateurs de la jeune marque Bulles d’opale.
Depuis 2020, la microbrasserie produit du kombucha à Pernes les-Boulogne (62). Et parce qu’ici on ne se contente pas d’espérer un monde meilleur mais qu’on y œuvre, une nouvelle étape vient s’imposer dans le processus de production : la création d’une bouteille biosourcée, c’est-à-dire composée de plastique végétal et entièrement compostable industriellement. Le projet repose ici sur l’utilisation de bagasse, résineux fibreux de la canne à sucre, et sera développé par l’entreprise spécialisée Lys packaging.
« Du verre au vert », traduit cette volonté de réduire l’empreinte carbone du produit fabriqué avec une part d’ingrédients locaux. L’idée était de peser encore un peu moins sur l’environnement en optant pour une bouteille… plus légère. Quatre fois moins lourde que l’actuelle bouteille en verre, c’est un impact diminué en proportion lors du transport. Les études réalisées par la microbrasserie avancent la réduction de 27 % de gaz à effet de serre par bouteille. Et comme le flacon, réemployable, est aussi compostable industriellement avec les biodéchets (le compostable, obligatoire à l’échelle nationale en 2024), l’opération a tout bon.
Évidemment les idées ne suffisent pas, ni la volonté de les transformer en actes. Il faut donc financer cette ambition environnementale accrue, c’est là que vous intervenez sur Miimosa, plateforme de financement participatif dédié à la transition agricole et alimentaire, une cagnotte est en ligne jusqu’au 30 octobre.
Le coût global du projet, estimé à 20 500 euros, sera en partie financé par un prêt bancaire et un apport personnel. Reste plusieurs milliers d’euros à trouver, qui permettront de financer l’étude technique, d’acheter le premier moule, de réaliser les étiquettes ou d’acheter une visseuse… autant de petites bulles dans un océan d’éco-ambitions.
Justine Demade Pellorce
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