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Quelques ballots de paille, des paires de bottes bien droites et des banderoles claquant dans le vent. Mercredi 14 avril 2021, une vingtaine d’adhérents de la Confédération paysanne se sont réunis devant le bâtiment de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) à Lille (59). Objectif du syndicat : faire entendre sa voix dans le contexte de réforme de la PAC. Se mobiliser pour une PAC “responsable, avec des paysans et des paysannes nombreux”.
Concrètement, la Confédération paysanne porte trois revendications principales : la revalorisation des aides pour les 52 premiers hectares ; le ciblage des premiers animaux et hectares dans les modalités des aides grâce à des mécanismes de dégressivité et un plafonnement efficace; et l’activation d’une aide forfaitaire aux petites fermes à 5000 € par actif.
“On défend les petites fermes, l’emploi et le social, souligne Bernard Coquelle, agriculteur à Auberchicourt (59) et membre du comité Nord-Pas de Calais de la Conf’. Le nombre de fermes ne doit pas continuer à diminuer, mais il doit augmenter. Ce n’est pas une fatalité”
Le directeur de le DDTM du Nord, Antoine Lebel, s’est rapidement et facilement prêté au jeu des questions-réponses avec les agriculteurs réunis, descendant sur le parvis avec la cheffe du service économie agricole Anne-Sophie Delsaux. Il a tenté de mettre en avant les “avancées” selon lui de la PAC à venir et de montrer les efforts réalisés par ses services pour tenir compte de la spécificité de tous les modèles agricoles. Il a été chargé de faire “remonter” les demandes du syndicat agricole.
Laura Béheulière