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Cette fois, le train est en marche. Et sauf coup de théâtre, il ne devrait pas s’arrêter en cours de route. En effet, à partir de ce 31 janvier 2020, le Royaume-Uni quitte l’Union européenne (UE). Du moins, sur le plan institutionnel. Car si les eurodéputés britanniques cessent à cette date de siéger dans les institutions de l’UE, le Royaume-Uni continuera à faire partie de l’union douanière européenne.
Et ce, pendant une période de transition de 11 mois (jusqu’au 31 décembre 2020) durant laquelle les États membres de l’UE et le Royaume-Uni négocieront des accords commerciaux. En vue d’une sortie définitive du Royaume-Uni de l’UE le 1er janvier 2021.
D’ici le 31 décembre 2020, nul doute que les agriculteurs français observeront ces tractations d’un œil plus qu’attentif. En 2017, la France était le deuxième pays fournisseur du Royaume-Uni pour les exportations agricoles et agroalimentaires.
Et la région des Hauts-de-France n’est pas en reste. Selon les chiffres de la chambre d’agriculture du Nord-Pas de Calais, elle est la région française la plus exportatrice en direction du Royaume-Uni avec 986 millions d’euros d’exportations en 2018. Soit 12 % des exportations agricoles et agroalimentaires des Hauts-de-France destinées au marché britannique.
L’excédant commercial affiche cette même année 470 millions d’euros.
Parmi les produits les plus exportés par la région, le sucre occupe la première place. Il représente même 15 % des exportations régionales vers le Royaume-Uni.
C’est donc une relation commerciale forte qui unit à l’heure actuelle les Hauts-de-France et le Royaume-Uni. Reste à voir si elle se poursuivra avec la même intensité après le “real Brexit”.
Simon Henry