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« Il n’est pas certain que les agriculteurs, à terme, parviennent à être des acteurs dominants de la méthanisation et à en dégager un revenu significatif, quelles que soient leurs spécificités », conclut l’auteur Pascal Grouiez. Cette étude publiée le 22 octobre par le CEP (Centre d’études et de prospective) présente les principales conclusions du projet de recherche Métha’revenus. Financé par le ministère de l’Agriculture, il avait pour objet d’analyser la contribution de la méthanisation aux revenus des agriculteurs.
L’auteur souligne le renforcement de la concurrence entre agriculteurs et industriels. Il alerte également sur le risque de transformer « une grande partie des agriculteurs en simples fournisseurs de substrats ». Il recommande le maintien d’une méthanisation agricole diversifiée alors que la technologie de la cogénération1 est progressivement délaissée pour l’injection2, plus coûteuse en investissements et en maintenance.
1 électricité et chaleur produite par un moteur
2 biogaz directement injecté au réseau de gaz naturel
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