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Dans un communiqué, la préfecture du Pas-de-Calais indique qu’en l’état actuel des choses, et après deux hivers marqués par une recharge des nappes phréatiques suffisantes, la situation hydrologique du département est “globalement rassurante”.
Dans le détail, pendant la phase de recharge (1er septembre au 31 mars), le cumul des précipitations est excédentaire de 11 % alors que les mois de février et mars ont été déficitaires. Les débits des cours d’eau restent soutenus. Les mois de février et mars ayant été doux, secs et ensoleillés, l’indice d’humidité des sols superficiels était, avant les dernières pluies de début avril, inférieur à la normale de 27 % en moyenne. La préfecture et l’ensemble des services de l’État indiquent néanmoins rester “particulièrement vigilants à l’évolution de la situation”.
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Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) de son côté juge la situation des nappes phréatiques au mois de mars «satisfaisante sur une grande partie du territoire», a-t-il indiqué le 12 avril. «La recharge 2020-2021 a généralement été nettement supérieure à la moyenne, du fait de pluies efficaces conséquentes», selon un communiqué.
Au 1er avril, la situation est «satisfaisante sur une grande partie du territoire, avec des niveaux modérément bas à hauts, indique le BRGM. Les nappes réactives observent cependant une dégradation rapide du fait de l’absence de précipitations notables ces dernières semaines.» La situation est moins favorable, avec des niveaux modérément bas à bas, pour les nappes alluviales et karstiques des régions montpelliéraine, nîmoise, de Provence et des Alpes du Sud ainsi que pour les nappes profondes des couloirs du Rhône, de la Saône et du Sundgau (sud de l’Alsace).