Si le produit est autorisé par l’Anses pour un usage en période de floraison, « le traitement doit, sauf cas particulier, être réalisé dans les deux heures qui précèdent le coucher de soleil et dans les trois heures qui suivent le coucher de soleil », selon l’arrêté du ministère de l’Agriculture, dont l’entrée en vigueur est fixée au 1er janvier 2022.
La publication intervient au lendemain de la présentation par les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique des grandes lignes du plan pollinisateurs. Ce plan sera doté « d’au moins » 115 M€ sur cinq ans. L’enveloppe proviendra « de la Pac, du plan Ecophyto, et d’appels à projets de l’Agence nationale de la recherche », détaillent les ministères. Ceux-ci espèrent également des financements complémentaires des entreprises ou des collectivités. Suite au 17 000 contributions reçues dans le cadre de la consultation publique, « nous n’avons pas revu l’architecture du plan », précise-t-on dans les cabinets.
Face à ce nouvel arrêté, les apiculteurs mécontents dénoncent la possibilité de traiter les cultures à des moments où les abeilles butinent. « Deux heures avant le coucher du soleil, sans autre critère, pour nous ce n’est pas acceptable », a déclaré à l’AFP Eric Lelong, président de l’Interprofession des apiculteurs (Interapi). L’organisation voulait que soit également pris en compte le critère de la température. Ainsi, en juillet, deux heures avant le coucher de soleil, « il fait 25 degrés » et « les abeilles sont encore en train de butiner ».
A l’inverse, la FNSEA et les JA, saluent, au nom de la lutte contre le travail de nuit des agriculteurs, « l’ouverture permettant de déroger à l’obligation de traiter les cultures attractives seulement après le coucher du soleil, avec l’ajout d’une plage de deux heures avant le coucher du soleil ». La FNSEA et les JA dénoncent néanmoins une « surtransposition des règles communautaires » ainsi que « l’insuffisance des moyens financiers pour mettre en oeuvre les objectifs ». Ce plan prévoit notamment d’évaluer le risque de tous les pesticides, dont les herbicides et fongicides, pour les pollinisateurs en vue d’une possible restriction, voire interdiction de traitement sur les cultures attractives en floraison, aujourd’hui applicable uniquement aux insecticides.
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