Votre météo par ville
À l’occasion d’un conseil d’administration le 17 novembre 2020, FranceAgriMer a validé un volet de 455 millions d’euros (M€) de mesures issues du plan de relance dont la partie agricole et forestière doit s’élever à 1,2 milliard d’euros (Mrd€).
Le ministère de l’Agriculture a détaillé, dans la soirée, l’ensemble de ces aides validées et instruites par l’établissement public, dont les guichets s’ouvriront d’ici à janvier, pour rester ouverts tout au long de 2021 et 2022. Il a d’ailleurs précisé que l’actuel blocage de la Pologne et de la Hongrie concernant le financement du plan de relance européen ne remettait pas en cause ce calendrier.
Lire aussi : Relance, quelle déclinaison pour l’agriculture régionale ?
D’abord, une enveloppe de 205 M€ consacrée à l’aide à l’investissement « pour la transition agroécologique et l’adaptation au changement climatique » a été validée. Elle comprend deux mesures. D’abord, une «aide à la conversion des équipements» (135 M€). Elle financera jusqu’à «30 à 40%» de l’achat d’un équipement permettant de limiter directement ou indirectement l’usage des pesticides ou des effluents d’élevage. Cette aide sera bonifiée pour les jeunes agriculteurs (+10 pts), les achats collectifs (+10 pts) ou en outre-mer (+30 pts).
La seconde mesure est une aide à la prévention des aléas climatiques (70 M€). Elle concerne des équipements de lutte contre le gel, la grêle, et de «petits équipements» pour «optimiser la ressource en eau». Incluant des outils de stockage «à l’échelle de l’exploitation». Ces mesures seront proposées aux agriculteurs dans «une logique de catalogue», limitant les procédures administratives…
Autre mesure majeure dévoilée : l’aide à la modernisation des abattoirs. Elle s’élèvera à 130 M€, et devrait être complétée par une aide à la biosécurité en élevage de 120 M€. L’aide aux abattoirs visera l’amélioration du bien-être des animaux et le renforcement de la «compétitivité» des outils d’abattage-découpe. Ce qui inclut la vidéosurveillance. Elle concerne «petits et grands» établissements, même si, précise le ministère, «nous avons pris garde de traiter en particulier les petits abattoirs de proximité».
Un appel à projets pour «la structuration des filières» sera doté de 58 M€, qui abonde des dispositifs déjà existants. Il vise, par des aides à l’investissement matériel ou immatériel (études) à «accélérer la transformation d’un secteur pour créer de la valeur ajoutée ou améliorer» le fonctionnement d’une filière.
Enfin, FranceAgriMer a validé une première partie des aides du plan protéines. L’enveloppe totale a été annoncée en septembre à 100 M€. Ces premières aides concernent la structuration des filières et des aides à l’investissement. L’intégralité du plan protéines doit être dévoilée par le ministre de l’Agriculture «dans les prochains jours».