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La déclinaison régionale du plan de relance présenté par le gouvernement en septembre se met en place. Point de situation pour son volet agricole avec Christian Durlin, président de la commission économique de la chambre d’agriculture des Hauts-de-France.
Christian Durlin : C’est la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf), en lien avec la préfecture de région, qui est l’interlocutrice sur ce dossier. Le travail se fait aussi en partenariat avec le conseil régional. L’objectif est d’articuler les différents dispositifs d’aide existants et à venir.
Actuellement, nous sommes dans une phase de recensement des projets potentiels qui pourraient avoir besoin de soutien. Les projets doivent être déjà assez avancés dans leur élaboration pour être retenus car les délais prévus par le gouvernement sont courts. Les fonds mobilisés doivent être engagés dans les deux ans et dépensés dans les quatre ans.
Il y aura deux niveaux de cadrage des aides. Il y a les aides directement gérées au niveau national, comme l’accompagnement de FranceAgriMer à la modernisation des équipements de pulvérisation. Et celles distribuées au niveau régional.
Ils peuvent porter sur des investissements de modernisation dans les exploitations. Sur ce point, il n’est pas exclu qu’une enveloppe du plan de relance abonde le plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) porté par la Région. On peut aussi citer le montage de nouvelles filières, sur la production de protéines, sur le développement d’outils de transformation… C’est assez large.
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Nous avons intérêt à être réactifs pour faire remonter les projets car les premiers arrivés seront sans doute les premiers servis. Nous n’avons pas la prétention d’être exhaustifs mais l’objectif de la chambre d’agriculture est de communiquer sur le plan de relance et de recenser le maximum de projets d’ici la fin de l’année. Les critères précis et le cahier des charges devraient être connus prochainement.
Malgré les difficultés, nous devons préparer l’après-Covid, même si la crise n’est pas finie. La volonté de la chambre d’agriculture est d’accompagner tous types de projets, notamment ceux portés par la profession agricole mais également ceux portés par les collectivités.
Propos Recueillis Par Virginie Charpenet