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Le président de la République a annoncé, lundi 13 avril 2020, la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai. Si les agriculteurs ne sont pas directement concernés par cette mesure de quarantaine et poursuivent leurs travaux dans les champs, leurs activités s’en retrouvent tout de même chamboulées.
Après le 11 mai, les restaurants, hôtels et cafés resteront fermés, a d’ailleurs annoncé Emmanuel Macron. Ce qui continue à constituer un problème pour écouler une partie de la production régionale. Les crèches, les écoles, collèges et lycées pourraient rouvrir progressivement à partir de cette date.
En attendant, l’ensemble des acteurs du secteur agricole, des exploitants agricoles, aux PME, en passant par la transformation, les commerces ou encore les industries de l’agroalimentaire, poursuivent leurs efforts pour fournir à la population une nourriture de qualité, en quantité suffisante.
Retrouvez, dans notre boîte à outils, tous les éléments pour : vous protéger, vous faire aider et vous adapter face à la crise.
Un numéro vert a également été mis en place par la chambre d’agriculture des Hauts-de-France.
Enfin, retrouvez notre carte interactive, solidaire et agricole.
Comme dans son allocution du 12 mars, le président de la République est également revenu, ce 13 avril, sur l’avenir du secteur agricole après la crise.
« Il nous reviendra aussi dans les prochaines semaines de préparer l’après, a déclaré Emmanuel Macron. Il nous faudra rebâtir une indépendance agricole, sanitaire, industrielle, et technologique française, et plus d’autonomie stratégique pour notre Europe. »
Il y a un mois, le président avait évoqué l’agriculture en des termes similaires, agrégée à d’autres activités présentées comme stratégiques : « Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie au fond à d’autres est une folie ».
Et d’annoncer alors: « Nous devons en reprendre le contrôle, construire plus encore que nous ne le faisons déjà une France, une Europe souveraine, une France et une Europe qui tiennent fermement leur destin en main. Les prochaines semaines et les prochains mois nécessiteront des décisions de rupture en ce sens ».