La chambre d’agriculture prononce ses voeux pour 2023

Clap de fin sur les vœux pour 2023 : Christian Durlin, président de la Chambre d’agriculture du Nord-Pas de Calais, a voulu rester résolument optimiste.

En cet avant-dernier jour du mois de janvier, la salle des Hauts-de-France, à la Cité de l’Agriculture de Saint-Laurent Blangy, est comble.

Le monde agricole du Nord et du Pas-de-Calais a répondu à l’invitation de la Chambre d’agriculture pour la traditionnelle cérémonie des vœux.

L’occasion pour son président, Christian Durlin, de rappeler, dans son discours, les « fortes incertitudes sur le marché qui rendent la gestion de l’exploitation compliquée », et ce après « une année 2022 agitée. »

Renouvellement des générations

L’un des challenges du monde agricole est, a-t-il martelé, le renouvellement des générations, un tiers des exploitants ayant plus de 55 ans. « Il faut maintenir des exploitations debout, solides et transmissibles. C’est le développement durable. Techniquement, il s’appuie sur l’agroécologie, une voie qui conforte économiquement nos exploitations tout en répondant aux enjeux environnementaux. » L’action de la Chambre d’agriculture se concentre sur trois axes majeurs : eau, énergie et carbone. Évoquant les leviers techniques à surmonter avant de réglementer, il a rappelé qu’il ne fallait « pas d’interdiction sans solution, c’est notre slogan ! »

Quant à l’élevage, qui a vu son nombre d’éleveurs chuter d’un tiers entre 2010 et 2020 mais avec « des volumes produits maintenus », le président de la Chambre d’agriculture du Nord-Pas de Calais a insisté sur « la volonté collective de [le] préserver. »

Idées, formation et investissements

L’ambition affichée est d’accentuer le « travail sur les territoires », autour des sujets eau, érosion, biodiversité, mais aussi dans le but de « consolider les liens avec les citoyens. L’intégration des activités dépendant aussi de leur visibilité. »

Le président de la Chambre d’agriculture veut rester « résolument optimiste. Les transitions et les mutations interrogent. Mais les agriculteurs ont des idées, se forment, investissent. » Avant de conclure, souhaitant que l’année « 2023 soit accélératrice de notre imagination collective ». 

L. T.