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Ancien président du groupe Modem à l’Assemblée nationale, Marc Fesneau était depuis 2018 ministre en charge des relations avec le Parlement. Il est un bon connaisseur du secteur agricole pour avoir travaillé plusieurs années à la chambre d’agriculture du Loir-et-Cher. Marc Fesneau a également des attaches familiales dans le secteur; son père François Fesneau fut notamment directeur général de l’Association française des comités économiques de fruits et légumes (Afcofel) – et président du conseil d’administration d’Agra. Le nouveau ministre est par ailleurs un défenseur de la chasse, qu’il pratique. Le président des Chambres d’agriculture France Sébastien Windsor voit dans sa nomination le « signe d’une ambition agricole maintenue », considérant que Marc Fesneau est un connaisseur des « enjeux techniques » de l’agriculture, confie-t-il à Agra presse. Le président de la Coopération agricole, Dominique Chargé, se dit lui « satisfait » de la nomination de Marc Fesneau qu’il « apprécie » et qui « connaît bien les sujets d’agriculture et d’alimentation ».
Dans un communiqué du 20 mai, la FNSEA promet d’être « un partenaire ouvert et à l’écoute » du nouveau ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, « mais aussi un partenaire exigeant ». « Les agriculteurs attendent des perspectives claires pour jouer leur rôle d’acteur de premier plan de la reconquête de la souveraineté alimentaire et énergétique », estime le syndicat majoritaire, qui souligne aussi le besoin de « réponses immédiates pour parer à l’urgence à court terme » (flambée des intrants, sécheresse). De leur côté, les Jeunes Agriculteurs insistent sur le renouvellement des générations, objet de la loi d’orientation promise par Emmanuel Macron, qui « doit être la réforme prioritaire du mandat ». La Coordination rurale, elle, appelle le nouveau ministre à « porter un projet ambitieux, mais surtout de bon sens pour l’agriculture », espérant « clairvoyance et sens pratique dans le dossier sensible du stockage de l’eau », grâce à son « statut d’ancien élu rural ». Quant à la Confédération paysanne, elle estime que le « nouvel intitulé » du ministre, incluant la souveraineté alimentaire, « appelle (…) à un débat démocratique majeur sur l’avenir de l’agriculture, de l’alimentation et du modèle agricole ».
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