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Alors que se tient ce 29 janvier le Comité des négociations commerciales, les cabinets des ministres de l’Agriculture et de l’Industrie ont fait état la veille de leur inquiétude lors d’un point presse . Ils constatent une trop faible prise en compte des hausses des matières premières agricoles tout au long de la chaîne de valeur.
«Nous sommes assez inquiets des effets de l’augmentation des coûts dans certaines productions comme le lait, la viande ou les œufs, du fait de l’augmentation des matières premières ou de la sécheresse», rapporte le cabinet de Julien Denormandie.
À un mois de la fin des négociations commerciales le 28 février, le ministère observe «des difficultés chez certaines enseignes – pas toutes – à prendre en compte la très forte envolée des cours».
Le cabinet a notamment rappelé «l’attachement» du ministère de l’Agriculture au respect du principe de «construction des prix en marche avant». Une idée élaborée dans le cadre de la loi Egalim (intégration des coûts de production, initiative de proposition du prix au producteur…).
Lors de la réunion du comité, le ministre de l’Agriculture doit «réaffirmer des messages de contrôle, dans cette période singulière dans laquelle l’agroalimentaire a tenu». L’hypothèse d’un recours au «name and shame» n’est pas écartée si la situation ne s’améliorait pas.
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