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La Région Hauts-de-France accorde une enveloppe complémentaire de 1 200 000 euros au titre du dispositif d’aide d’urgence en réponse à la perte de potentiel fourrager suite à la sécheresse survenue en 2020.
Pour rappel, lors de la séance plénière du 4 février 2021, la Région avait voté une aide directe. Aide directe qui visait à aider les éleveurs impactés dans l’achat d’aliments pour le bétail.
Pour répondre à leurs besoins en autonomie protéique, l’aide à la régénération des prairies votée en novembre 2020 reste également ouverte. Elle a pour but de permettre aux éleveurs de ressemer leurs prairies. Elle est aussi mobilisable pour ceux touchés par les récentes inondations.
La Région alloue une subvention de 21 026 euros à l’association Syndicat du maroilles afin de soutenir leurs actions qui visent à valoriser le terroir de l’AOP (appellation d’origine protégée) ainsi que la filière complète, de la production de lait à la fabrication du maroilles. Par ailleurs, la région a mis en oeuvre différentes actions pour aider la filière depuis le début de la crise sanitaire : appel aux habitants des Hauts-de-France à consommer du maroilles, incitations auprès des GMS, communication, commandes publiques dans les lycées multipliées par trois…
Le dispositif ” Pass’Agri filières ” ouvert toute l’année, enregistre de nouveaux bénéficiaires lors de cette commission permanente. Cette aide régionale a pour objectif de soutenir les petits investissements des filières émergentes. Elle permet également de soutenir les investissements dans la diversification et le circuit court pour toutes les filières.
Dans le même esprit, le dispositif de ” soutien aux projets de valorisation des productions agricoles et d’approvisionnement local ” enregistre aussi de nouveaux dossiers.
La Région Hauts-de-France alloue à la Scop ” Abattoir de l’Aisne “ une subvention d’un montant de 1 300 000 euros. Cette subvention permettra la construction d’un nouvel abattoir mono espèce porcs à Gauchy (02). En effet, l’abattoir actuel est vétuste. Il ne peut donc plus répondre à la demande des grossistes en viande, bouchers et usagers de l’abattoir. Il est alors nécessaire d’en construire un nouveau pour la filière porcine régionale. C’est un outil structurant pour la filière porcine du territoire, puisque “97 % des porcs proviennent d’élevages des Hauts-de-France et 94 % des porcs abattus sont destinés à la filière du territoire “, précise Marie-Sophie Lesne.