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Selon un responsable de l’UNPT, le ministre de l’Agriculture a pris position pour que «la filière féculière entre dans le cadre du dispositif de réserve de crise agricole, comme annoncé pour la filière betteravière». Et d’ajouter «qu’aucun engagement n’a pour l’heure été pris». «Fortement perturbée» depuis deux ans, la filière féculière est «moins attractive» pour les agriculteurs, et ce «malgré les hausses des prix de contrats annoncées par Roquette frères et Tereos pour cette campagne et celle à venir», avait estimé Arnaud Delacour, président du GIPT. En 2022, l’UNPT a enregistré une surface de production de pommes de terre fécule de 22 000 ha, et elle prévoit une baisse de plus de 2 500 ha en 2023 et de 2 000 ha en 2024. Face à ces annonces, Geoffroy d’Evry en avait appelé aux pouvoirs publics en janvier dernier, espérant «la mise en place d’un dispositif exceptionnel de sauvetage de la filière féculière en France».
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