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Rappelant ses trente propositions formulées lors de la campagne, le syndicat majoritaire demande au chef de l’État de « confier » leur mise en œuvre au « prochain ministre de plein exercice en charge de l’agriculture et de l’alimentation ». De son côté, la Confédération paysanne juge dans un communiqué « impossible de repartir dans la cogestion gouvernement-FNSEA, portée à son paroxysme dans le précédent quinquennat ». Le syndicat minoritaire prévient qu’il sera mobilisé « dès le 1er mai » et dans la campagne des législatives.
Le président de la Coordination rurale Bernard Lannes demande de privilégier la « souveraineté alimentaire », ainsi qu’une « écologie pragmatique et non idéologique ». Quant aux Jeunes Agriculteurs, ils insistent sur la loi d’orientation promise par M. Macron, qui devra à leur sens comporter « cinq axes » : promotion du métier; formation; point d’entrée unique pour l’installation; transmission; et foncier. Enfin, alors que son syndicat avait – comme la Conf’ – appelé à faire « barrage à l’extrême droite », le président du Modef Pierre Thomas exprime son « soulagement », mais qui ne constitue « pas un blanc-seing » pour M. Macron.
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