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Au silo d’Étricourt-Manancourt, dans la Somme, c’est le moment de préparer les cellules de stockage pour recevoir les prochains grains de blé. Pas question de se tourner les pouces en attendant la valse des tracteurs et des bennes. La semaine précédente, le silo a déjà réceptionné les escourgeons. Environ 3 000 tonnes y sont stockées.
Dans la partie du silo qui accueille les escourgeons, il faut veiller au grain. “Pour que le grain se conserve et que les insectes ne se développent pas, la température doit être inférieure à 5 degrés, explique Benoît Confuron, responsable exploitation pour le groupe Carré. Mais lorsque nous venons de réceptionner les grains et dès lors qu’ils sont en tas, leur température augmente. Aujourd’hui par exemple, le grain est à 25 degrés.” Atteindre la température idéale ne se fait pas en claquement de doigts, il faut plus de trois mois pour que ce soit le cas.
Pour surveiller cette température et s’assurer qu’elle diminue à une vitesse correcte, le responsable du silo s’appuie sur les sondes mobiles. “Je monte tout en haut du tas pour relever les températures des grains grâce à des sondes fixées, explique Mathias Dacheux, responsable du silo. Mais depuis deux ans, j’utilise les sondes mobiles Javelot pour relever à distance la température.”
Avec ces sondes connectées de deux mètres, l’opérateur n’a plus besoin de monter sur le tas et peut aussi relever la température des grains en temps réel.
Lucie Debuire