Votre météo par ville
« Nous allons faire des propositions au président de la République et au Premier ministre, pour un plan de résilience sur lequel nous travaillons depuis plusieurs jours », a ajouté le ministre. Mais pas question de repartir dans une logique de quoi qu’il en coûte, et les 140 milliards d’euros dépensés durant la crise sanitaire, prévient-t-il. « Ce n’est pas la bonne solution face à la crise ukrainienne », selon lui, qui privilégie un « soutien ciblé et massif aux secteurs qui en ont besoin ».
Rien n’est arrêté à ce stade, mais Bruno Le Maire a évoqué plusieurs pistes, comme des aides pour renforcer les fonds propres des entreprises fragilisées, prolonger les prêts garantis par l’Etat (PGE) mis en place durant la crise sanitaire, ou des soutiens plus spécifiques. « Il faut qu’on ait la liste de toutes ces entreprises dans lesquelles la consommation de gaz peut représenter 20 %, 30 %, 40 % du coût de production », a indiqué Bruno Le Maire, après un échange avec des fédérations agricoles. Une réunion avec les filières touchées, dont l’agriculture, est prévue à Matignon en début de semaine.
Lire aussi : Ukraine : au cœur du conflit, l’enjeu alimentaire