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C’est une grande avancée sociale : l’allocation journalière de proche aidant (AJPA) indemnise désormais la réduction ou la cessation d’activité professionnelle pour accompagner un parent, un enfant, un proche souffrant. C’est ce qu’indique la MSA dans un communiqué du 30 septembre.
Cette nouvelle prestation prévue par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 concerne les salariés du secteur public ou privé (en congé de proche aidant), les exploitants agricoles, les non-salariés, les stagiaires de la formation professionnelle rémunérée, les chômeurs indemnisés, les VRP et les salariés du particulier employeur.
Pour percevoir l’indemnisation, l’aidant doit avoir un lien étroit avec la personne aidée (conjoint, concubin, pacsé, ascendant, descendant). Qu’elle soit âgée, handicapée, ou souffrant d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité. Il doit ainsi l’aider régulièrement et fréquemment.
Pour s’adapter aux besoins des aidants qui sont souvent encore actifs (61 % d’entre eux), l’AJPA est versée sous forme d’allocation à la journée ou demi-journée (sauf pour les demandeurs d’emploi et les stagiaires de la formation professionnelle rémunérée). Chaque aidant peut ainsi bénéficier de 66 allocations journalières sur l’ensemble de sa carrière. Que ce soit pour une ou plusieurs personnes aidées. 22 allocations journalières maximum peuvent être versées par mois, sans condition de ressources.
L’AJPA est un revenu de remplacement soumis à imposition et à CSG/CRDS, précise la MSA. Au 30 septembre 2020, ses montants nets sont de :
– 43,83 euros par jour pour une personne vivant en couple ;
– 52,08 euros pour une personne seule.
Dans un premier temps, la demande d’AJPA se fera via un formulaire Cerfa disponible sur les sites de la MSA : https://www.msa.fr/famille/ajpa.
Toutes les informations sur les aides à destination des aidants sont sur le guide en ligne aidant’plus (msa.fr/aidant-plus) mis à disposition sur les sites de la MSA.