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« On manque d’environ 400 chauffeurs et une vingtaine de mécaniciens pour la rentrée », alerte Franck Dersin, vice-président de la Région Hauts-de-France, en charge de la mobilité, des infrastructures de transport et des ports.
Une problématique qui n’est pas nouvelle, mais qui empire d’année en année. Un constat alarmant qui s’expliquerait par le manque d’attractivité du métier et un absentéisme accru dû au covid.
Face à cette situation à quelques semaines de la rentrée, la Région ne reste pas les bras croisés. Plusieurs opérations ont été mises en place cette année avec un budget de 3,5 millions d’euros, 250 000 euros de plus qu’en 2021.
Campagne de valorisation de ces métiers auprès des jeunes et des demandeurs d’emploi, publicités, mise en place de formations, amélioration des délais pour obtenir les papiers administratifs comme le permis poids lourds. Le but est clair : attirer des candidats sur ces postes, accélérer les procédures. La Région cherche aussi à féminiser le métier en privilégiant le temps partiel.
Environ 10 % des lycéens pourraient ne pas être certains d’avoir un car pour rentrer chez eux ou partir au lycée, faute de bus, même si « aucun point d’arrêt ne devrait être supprimé » officiellement.
La Région est en attente des retours des établissements sur les élèves à transporter pour gérer au mieux cette pénurie. Il a aussi été demandé aux transporteurs de fournir « un suivi des effectifs de conduite et de maintenance manquants mais aussi un état précis de l’offre ligne par ligne qu’ils sont en capacité d’assurer à compter de la rentrée ».
Célia Bouriez
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