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Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 95 % des adultes sont exposés à un risque sanitaire par manque d’activité physique ou un trop long temps passé assis, 80 % des 11-17 ans sont en dessous des seuils d’activité physique recommandés par l’Organisation mondiale de la santé et 66 % des adolescents font face à un risque sanitaire préoccupant du fait de la combinaison entre la trop grande inactivité et la dépendance aux écrans.
Et les Hauts-de-France sont particulièrement concernés : “Dans une région où la mortalité cardiovasculaire prématurée, avant 65 ans, est de 44 % supérieure à la moyenne nationale dans le Nord-Pas de Calais et de 17 % en Picardie, nous avons besoin de la prévention”, indique le docteur Philippe Sallé, président de l’Association de cardiologie Picardie de la Fédération française de cardiologie.
Pratiquer une activité physique régulière n’a, en effet, que des bénéfices : cela diminue les risques de développer une pathologie chronique de 20 à 30 % (infarctus, AVC, Alzheimer, cancer…), et avec d’autres traitements classiques, elle est fondamentale pour combattre toutes les pathologies et c’est aussi le meilleur des “médicaments” pour combattre le stress et la dépression.
Pour autant, “il ne suffit pas de courir deux heures le week-end pour compenser l’inactivité de la semaine, précise la professeure Claire Mounier-Véhier, présidente de l’Association de cardiologie Nord-Pas de Calais de la Fédération française de cardiologie. Est-ce que cela vous viendrait à l’idée d’avaler tous vos médicaments en une seule fois le dimanche ? Il faut bouger un peu chaque jour.”
Les Parcours du cœur ont donc été créés avec l’ambition d’encourager les habitants à bouger plus au quotidien. L’évènement, qui se déroule du 1er avril au 30 juin, propose 610 rendez-vous dans toute la région ouverts au grand public.
Trouvez le Parcours du coeur près de chez vous sur www.fedecardio.org/retrouvez-nous-pres-de-chez-vous.
Hélène Graffeuille