Sandrine Leleu, conseillère emploi formation à l’Apecita Hauts-de-France : Les entreprises dédiées à la production végétale embauchent toujours beaucoup, de la recherche fondamentale jusqu’à la vente. Les métiers de l’agroéquipement également, comme ceux de l’informatique avec le développement de l’agriculture connectée.
Dans ces domaines, la région des Hauts-de-France a la chance de posséder un réseau de grands groupes internationaux, de PME-TPE et de start-up. Ils génèrent une multitude de postes à pourvoir. Cet environnement attire les jeunes à leur sortie des études supérieures.
Bertrand Delesalle, délégué régional de l’Apecita : Le métier de commercial spécialisé a de plus en plus de mal à captiver. De même que les métiers liés aux services comme la comptabilité, la gestion, le conseil en entreprise, les audits mais aussi l’enseignement.
Aujourd’hui, l’attractivité des postes est fortement liée à quatre facteurs : le lieu et les conditions de travail, ainsi que le sens et les valeurs du poste comme de l’entreprise. L’impact environnemental d’une entreprise pèse dans la balance lorsqu’une personne choisit de postuler au sein de celle-ci. Par exemple, les postes consacrés à la protection des plantes ont des difficultés à trouver preneurs. Avec ces évolutions, les entreprises doivent prendre des précautions dans la rédaction des offres d’emploi. Nous les accompagnons sur ce critère.
Sandrine Leleu : Bien évidemment ! Les exploitants agricoles peuvent se tourner vers nous s’ils veulent dénicher un chef de culture, un second d’exploitation, un responsable de conditionnement ou administratif. La plupart d’entre eux souhaiterait trouver un salarié à proximité de leur ferme, ce qui est parfois difficile.
« Les entreprises dédiées à la production végétale embauchent toujours beaucoup, de la recherche fondamentale jusqu’à la vente ; tout comme les métiers de l’agroéquipement. »
Sandrine Leleu, conseillère emploi formation à l’Apecita Hauts-de-France
Bertrand Delesalle : En agriculture, les métiers évoluent sans cesse au gré des nouvelles technologies. Mais aussi des pratiques et des habitudes de consommation des citoyens. À l’aube de cette nouvelle décennie, il y a un vaste mouvement de fond qui prend en considération le développement durable dans chacun des métiers de l’agriculture. Toutes les fonctions sont touchées. On parle de verdissement des métiers. L’environnement et les attentes sociétales devraient être au cœur des préoccupations des professionnels de l’agriculture ou de l’agroalimentaire dans les années à venir. C’est déjà le cas.
Propos recueillis par Simon Playoult
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