Rappeler les objectifs de l’interprofession déclinés en région et aussi diffuser les chiffres issus de l’enquête Kantar menée dans les Hauts-de-France pour mieux connaître la consommation des fruits et légumes par ses habitants (voir en page 5) : c’était les deux objectifs d’un événement organisé le 25 novembre à Lille par le comité régional d’Interfel Hauts-de-France, dans le cadre de l’Année internationale des fruits et légumes initiée par l’ONU.
Crée il y a deux ans, le comité régional d’Interfel a pour mission de décliner localement les orientations prises au niveau national par l’interprofession des fruits et légumes frais. Jean-Marc Brodbeck, primeur au Touquet (62) et fraîchement réélu président du comité régional d’Interfel Hauts-de-France, a présenté les grands axes de travail de l’organisation.
Parmi les attributions du comité régional : la communication vis-à-vis du grand public. « Nous avons des atouts à faire valoir : nos produits sont bruts et naturels et ils sont bons pour la santé », revendique le président. Mais il reste du travail : les habitants des Hauts-de-France mangent en moyenne moins de fruits et légumes qu’au niveau national. De plus, leur consommation est également inférieure aux recommandations du programme national « nutrition santé ».
Autre objectif : améliorer la visibilité et l’attractivité de la filière des fruits et légumes frais. « Le secteur représente 8 400 emplois dans la région. En 2022, nous savons déjà que les différents maillons de la filière vont chercher à recruter près de 1 000 salariés. » Le responsable s’attend à des difficultés sur ce point : « Il faut valoriser nos métiers et les possibilités d’évolution qui existent. » Le comité souhaiterait voir se développer l’offre de formation. « Il n’y a qu’un CAP primeur proposé dans la région. »
Le comité entend être l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics. La soirée, en présence de la vice-présidente du conseil régional en charge de l’agriculture Marie-Sophie Lesne, a été l’occasion de faire passer des messages. « La France importe la moitié des fruits et légumes qu’elle consomme », a regretté Jean-Pierre Delannoy, vice-président d’Interfel, qui a interpelé cette dernière sur le manque de compétitivité de la filière française. Il a notamment pointé du doigt certaines réglementations telle que la loi sur la fin des emballages plastiques, qui doit rentrer en vigueur au 1er janvier 2022 : « Nous devons avoir les mêmes règles que les autres pays européens. » Et de s’étonner que la France ne parvienne pas à mettre en œuvre la distribution d’un fruit chaque jour aux écoliers : « Ça marche dans plusieurs pays d’Europe mais nous avons l’art de tout compliquer ! »
Le comité régional devait organiser en septembre le premier festival des fruits et légumes. Il a finalement été reporté à 2022, en attendant des jours meilleurs sur le front sanitaire.
Virginie Charpenet
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