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Filière bois énergie : Une forêt renaît à Bouchain

15-12-2022

Actualité

Environnement

Sur le site du Grand Marais, à Bouchain, les peupliers tronçonnés destinés à la filière bois énergie ont été évacués par péniche. Aussitôt abattus, aussitôt replantés…

Cet été, les peupliers ont été évacués par la voie fluviale. © Le Nord

À mi-chemin entre Valenciennes et Cambrai, le site naturel du Grand Marais, à Bouchain (59), est géré par le Département du Nord, en lien avec l’ONF. Dans la peupleraie de cinq hectares, les arbres étaient arrivés à maturité, donc «plus vulnérables face aux aléas climatiques et aux maladies. La peupleraie était à couper et nettoyer », nous indique le cabinet de Patrick Valois, vice-président en charge de la ruralité. Pour réduire au maximum l’empreinte carbone du chantier d’abattage, les troncs de peupliers (1 400 m3) ont été évacués par péniches jusqu’à l’entreprise chargée de les transformer en plaquettes. « Avec le transport fluvial, nous avons évité 50 camions sur les routes ! », se félicite le Département pour qui la facture est quasi nulle, l’enlèvement des stères finançant les travaux.

Filière locale

La volonté affichée par le Nord est l’utilité économique et énergétique d’une filière locale « pour produire sur les territoires et dans le respect de la forêt avec en ligne de mire la transition énergétique et la baisse du bilan carbone. Dans la mesure où l’on finance la réalisation de chaudières à bois dans certaines collectivités, on souhaiterait intégrer le circuit économique complet pour que ces chaudières soient alimentées en bois local. »

Sur d’autres parcelles, le bois coupé est exploité pour fabriquer des poteaux de balisage des randonnées par exemple. « On vise un circuit fermé sur nos espaces naturels. »

Depuis, le long de l’Escaut, les agents s’affairent pour replanter une nouvelle forêt composée d’une plus grande variété d’espèces. « Nous allons travailler le sol avec des techniques peu interventionnistes et durables et replanter la partie en bord de canal – environ un hectare – en essences locales avec le chêne et le hêtre, pour un coût de 27 000 €. » La partie la plus humide sera laissée en régénération libre. « Nous espérons de l’aulne » , mais d’autres espèces comme les carex pourraient s’implanter.

Sur cette parcelle, se superpose également une opportunité de restauration écologique plus ambitieuse, puisqu’elle « a été proposée à Tereos pour compenser la pollution de 2020 due à la rupture de digue ».  

L. T.

Lire aussi : Réchauffement climatique : Conséquences sur les forêts

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