Votre météo par ville

Projet : Le Jardin des loufs voit encore plus loin

28-10-2022

Actualité

Culture

Clémence et Clément Raffin ont semé leurs premiers grains de folie en 2020. Le Jardin des Loufs allait être le terreau d’une nouvelle vie pour notre binôme de docteure en pharmacie et ingénieur. Deux ans plus tard, ils ont lancé une campagne de financement participatif pour compléter leur équipement.

Clément, Clémence et leur poulailler mobile. © Le Jardin des loufs

« C’est bien simple, en pleine saison je n’arrive plus à suivre. Et puis Clément qui a des envies de transformation… Bref, il nous faudrait un deuxième séchoir.  » Clémence Raffin est la madame plantes du duo, attirée par elles depuis l’enfance, diplômée en pharmacie puis en botanique et phytothérapie pour en percer les mystères, elle cultive aujourd’hui plantes aromatiques et médicinales dans son Jardin des Loufs, au Doulieu (59) (lire aussi notre édition du 3 juin). Des plantes qu’elle doit faire sécher pour les assembler et les conditionner en tisanes ensuite. C’est là qu’intervient le séchoir, qu’en plus son mari voudrait utiliser pour faire sécher son ail…

Voilà le point de départ de la campagne de financement participatif lancée sur le site Miimosa : récolter 9 000 euros pour acheter, outre ce deuxième séchoir, un deuxième poulailler mobile pour les pondeuses voyageuses, ainsi que des châssis de maraîchage. Parce que Clément, cette fois, s’est lancé dans une nouvelle expérience plutôt probante : le maraîchage sur couches chaudes, à savoir le fumier fumant des chevaux de la ferme et de ceux des voisins. Une technique utilisée par les anciens maraîchers parisiens et que l’apprenti agriculteur teste avec des résultats satisfaisants. « Les châssis présentent aussi l’avantage d’avoir moins de risques de casse qu’une serre en verre en cas d’intempérie », complète Clémence. Le hic c’est que ces châssis, ou caisses, sont constitués de bois et de verre et que tout ça, ça a un certain coût. C’est pourquoi nos jeunes reconvertis font appel à la participation et la campagne Miimosa est prolongée en raison de son succès. Vous avez un autre moyen de soutenir le Jardin des Loufs : il fait partie des dix en lice retenus par le site de vente de produits écologiques Greenweez, qui majorera la cagnotte des projets recevant le maximum de voix du public.

Il est aussi possible d’aller faire un tour à la ferme ou sur les réseaux*, désormais doté d’une boutique en ligne. Petite dernière : la tisane cocoon, à base de tilleul, camomille matricaire, escholtzia et rose de Provins. Bientôt pousseront les premiers fruits et Belle, la jument de trait, aura appris à ses nouveaux maîtres l’art de la traction animale. Mais un pas après l’autre, même quand on est un peu fêlés comme ces deux-là. 

*jardindesloufs.fr et lherbierdesloufs.fr

Justine Demade Pellorce

Facebook Twitter LinkedIn Google Email
Noël autrement (4/4). De garde avec les soignants
À l'approche de Noël, nous sommes allés à la rencontre de personnes qui célèbrent cette fête de manière différe [...]
Lire la suite ...

Noël autrement (3/4). Une fête aux accents d’ailleurs
À l'approche de Noël, nous sommes allés à la rencontre de personnes qui célèbrent cette fête de manière différe [...]
Lire la suite ...

Émilie roibet, itinéraire d’une reconversion bien pensée
Architecte paysagiste de formation, Émilie Roibet a quitté ses bureaux lillois pour créer sa ferme florale "À l'ombr [...]
Lire la suite ...

Une Cuma qui a le sens de l’accueil
Localisée à Bois-Bernard, la Cuma " L'accueillante " est confrontée aux départs en retraite de ses membres, souvent [...]
Lire la suite ...

DOSSIER ÉNERGIE. À la centrale de Lens, le bois devient énergies
Unique dans la région, par son genre et sa taille, la centrale de cogénération de Lens produit à la fois de l'élect [...]
Lire la suite ...

Inondations : après la pluie, se reconstruire
Une semaine après les premières crues, le Pas-de-Calais tente d'émerger peu à peu, malgré la menace de nouvelles in [...]
Lire la suite ...

Inondations : 50 millions d’euros pour les collectivités sinistrées
Le chef de l'État en déplacement à Saint-Omer et à Blendecques, le mardi 14 novembre, a annoncé un plan d'aide pou [...]
Lire la suite ...

À la ferme du Major, “on crée de l’énergie”
La ferme d'insertion du Major, à Raismes, emploie 40 hommes et femmes éloignés de l'emploi pour leur permettre, en ac [...]
Lire la suite ...

Jean-Marie Vanlerenberghe : « L’attentat à Arras a souligné les failles du dispositif »
Ancien maire d'Arras et doyen du Sénat, Jean-Marie Vanlerenberghe réclame « une réponse ferme » mais dans le resp [...]
Lire la suite ...

Changer de goût et agir pour le futur
Plus saine, plus durable, plus accessible, l'alimentation de demain doit répondre à d'innombrables défis. À l'occasi [...]
Lire la suite ...

Retour sur la première édition du championnat international de la frite
Le premier championnat international de la frite s'est déroulé à Arras le samedi 7 octobre 2023. Soleil et ambiance [...]
Lire la suite ...

Jean-Paul Dambrine, le patron sensas’
Il est l'icône de la frite nordiste. À 75 ans, Jean-Paul Dambrine, fondateur des friteries Sensas et président du jur [...]
Lire la suite ...

Quatre lycéennes d’Anchin à la conquête de l’Andalousie
Iris, Angèle, Louise et Eulalie, lycéennes à l'Institut d'Anchin, ont passé trois semaines caniculaires près de Sé [...]
Lire la suite ...

Élections sénatoriales : dans le Nord, plusieurs nuances de rose, plusieurs nuances de bleu : l’éparpillement façon puzzle
Avec 11 sièges à pourvoir, c’est le département à renouveler le plus grand nombre de sièges derrière Paris : le [...]
Lire la suite ...

Élections sénatoriales : dans le Pas-de-Calais, la droite (presque) unie, la gauche en ordre dispersé et l’éventualité du Rassemblement National :
Pour les prochaines élections sénatoriales, les gauches ne font pas bloc dans le Pas-de-Calais. La droite, elle, table [...]
Lire la suite ...

Découvrez le supplément élevage – Avril 2024

Numéro 360 : 12 avril 2024

3 questions à Quentin Blond,vétérinaire et président du Conseil régional de l’ordre des vétérinaires pour les Hauts-de-France
  quentin blond, vétérinaire et président du conseil régional de l’ordre des vétérinaires pour les Haut [...]
Lire la suite ...

Mettre en commun ses forces pour mieux fonctionner
Travailler en Coopérative d'utilisation des matériels agricoles peut favoriser le bien-être des éleveurs en leur lib [...]
Lire la suite ...

La traite, un moment clé à ne (surtout pas) négliger
La traite est un moment important de la journée, mais elle peut aussi s'avérer pénible, à la fois pour le trayeur et [...]
Lire la suite ...

Une charte pour le bien-être animal
Créée en 1999, la charte des bonnes pratiques d'élevage ne cesse de s'adapter aux demandes sociétales et réglementa [...]
Lire la suite ...

Au cœur des terres

#terresetterritoires