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Pour le commisaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis, les installations de clôtures pour empêcher la propagation du virus de la peste porcine africaine mesures “n’ont aucun fondement scientifique, ne sont pas efficaces et constituent un gaspillage d’argent public».
Le commissaire européen à la santé, Vytenis Andriukatis, a rappelé le 28 janvier aux ministres de l’agriculture de l’UE réunis à Bruxelles l’importance de la gestion des populations de sangliers sauvages dans la lutte contre la propagation de la peste porcine africaine dans l’UE. « La croissance incontrôlée du nombre de sangliers dans certaines parties de l’UE a joué un rôle important dans la propagation de la maladie », a souligné le commissaire européen.
Pour sensibiliser tous les acteurs de terrain, la Commission européenne organisait d’ailleurs en collaboration avec la Fédération européenne pour la chasse et la conservation (FACE), le 30 janvier à Dortmund (Allemagne), une conférence pour « préparer les chasseurs européens à éradiquer la peste porcine africaine ».
La France et le Danemark ont de leur côté, afin de réduire le risque d’arrivée de sangliers affectés par la maladie sur leur territoire, commencé la construction de barrières le long de leur frontière avec, respectivement, la Belgique et l’Allemagne. Mais pour Vytenis Andriukaitis, interrogé après le Conseil agricole, de telles mesures n’ont aucun fondement scientifique, ne sont pas efficaces et constituent un gaspillage d’argent public.