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Plongée mémorielle sous la terre

08-11-2021

Actualité

Hors-champ

Après trois mois de travaux, la carrière Wellington d’Arras, lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale, rouvre au public. Objectif : offrir une expérience de visite plus intense. Un programme spécial est prévu à l’occasion de cette réouverture et du 11 novembre.

Carrière Wellington ©Arras Pays d’Artois

Fermée pour travaux depuis la mi-août, la carrière Wellington d’Arras dévoile enfin ses aménagements. Ceux-ci permettront aux visiteurs, à grand renfort de technologie, de s’immerger dans le quotidien des tunneliers néo-zélandais qui y ont séjourné, vingt mètres sous terre, durant la Grande Guerre. Pour l’occasion, une série de visites gratuites sont proposées du 11 au 14 novembre (voir ci-dessous). 

Les carrières de l’histoire

Tout d’abord, un peu d’histoire. Octobre 1914 : le front se stabilise en Artois et forme un saillant dans les lignes allemandes autour d’Arras. La ville est ravagée par les tirs de l’artillerie allemande. En 1916, les troupes françaises sont remplacées par l’armée britannique. En avril 1917, cette dernière lance une offensive de diversion à partir d’Arras. L’objectif : permettre à l’armée française d’attaquer les Allemands au Chemin des Dames dans l’Aisne.

Son idée de génie : faire relier par les tunneliers néo-zélandais les carrières d’extraction de craie de la ville, pour créer un véritable réseau de casernes souterraines, capables d’accueillir jusqu’à 24 000 soldats. Les plus importants travaux jamais réalisés par l’armée britannique. Ceux-ci permettront aux troupes de surgir à quelques dizaines de mètres devant les lignes ennemies.

Scénario…

Entre un espace d’accueil refait de A à Z et une scénographie totalement repensée, la visite souterraine propose une expérience immersive plus riche en émotions. Les concepteurs ont joué sur deux points : le scénario et la technologie. La visite a en effet été divisée en cinq actes, de la (re)découverte des carrières médiévales par les Britanniques en 1916 au lancement de la bataille d’Arras le 9 avril 1917. Au fur et à mesure du parcours, le temps s’accélère, passant de six mois avant la bataille à quelques heures… jusqu’au jour J.

…Et technologie

Et comme la technologie a évolué depuis l’ouverture des carrières au public en 2008, exit les écrans de maille déployés sur la roche. Le nouveau parcours propose des projections monumentales directement sur les parois. Ces projections atteignent par endroits cinq mètres, avec de nouvelles images inédites.

Le son joue également un rôle important grâce à la technique binaurale. Cette technique désigne une méthode d’enregistrement qui restitue une image sonore parfaitement similaire à la manière dont l’auditeur perçoit naturellement les sons. Le visiteur est désormais littéralement plongé dans les carrières en 1917. Prêt pour le voyage dans le temps ?

Lucie De Gusseme

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