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Après des surfaces records l’an dernier, le programme de multiplication de semences oléagineuses s’achemine vers des emblavements réduits d’un quart en 2020. Ceux-ci sont plombés par la météo et des difficultés à l’export, a-t-on appris le 9 mars auprès de l’Anamso (producteurs).
« 31 000 ha sont prévus cette année en production de semences oléagineuses. Contre 41 070 ha en 2019 », indique le président Laurent Bourdil.
Le colza (près de 18 000 ha l’an dernier) subit une baisse de 43 %. La culture est affectée par des conditions trop sèches lors des semis d’automne. Le tournesol (plus de 19 000 ha en 2019), encore à semer, est annoncé en recul d’« environ 15 % ».
En cause, des stocks conséquents qui font suite à une bonne récolte. Des difficultés à l’export vers l’Ukraine et la Russie sont aussi évoquées, les deux pays favorisant la production domestique, d’après Laurent Bourdil.
Le président de l’Anamso redoute aussi l’impact de la décision du Conseil d’État sur la mutagénèse le 7 février. Celle-ci met à l’index des VRTH (variétés rendues tolérantes aux herbicides). Si l’Anamso admet des difficultés à en savoir plus auprès des semenciers, l’association estime que « 50 à 60% des VRTH » entreraient dans le champ de la directive OGM.