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La marque Cocorette – basée à Arras (62) – a conclu un partenariat sur le sexage in ovo. Elle va travailler avec la start-up allemande Seleggt et le couvoir français Novoponte, annonce un communiqué du 6 février 2020.
« Plus de 150 000 poulettes issues de sexage in ovo au 9e jour seront disponibles en France en 2020 », précisent les entreprises. Les œufs ainsi produits seront vendus en grande distribution sous les marques Cocorette et Poulehouse (qui avait été la première à proposer des oeufs issus du sexage in ovo en 2019).
Le sexage in ovo consiste à détecter le sexe des poussins avant éclosion afin d’éviter le broyage des mâles. « Il s’agit (…) d’initier une démarche qui devrait se généraliser en 2021 », indique le PDG de Cocorette Pascal Lemaire. Pour lui, Seleggt est la « meilleure technologie existante à ce jour ».
Avec le soutien financier de l’État, les Français de Tronico planchent eux aussi sur le sujet, sans avoir encore abouti à une solution commercialisable. L’annonce de Cocorette survient alors que la France et l’Allemagne ont lancé un consortium de recherche, le 13 janvier, afin d’accélérer les travaux sur ces deux technologies. Le but : mettre fin au broyage des poussins d’ici fin 2021.