« Aujourd’hui, un distributeur qui réclame un certain volume, n’en obtiendra qu’entre 20 % et 1/3 auprès de son fournisseur », a confié le 5 octobre Olivier Bidaut, président de la commission agrofourniture.
« Et les prix sont à des niveaux dingues. » En plus de la flambée des cours du gaz, nécessaire à la production des engrais azotés, il met en cause une « spéculation » des fabricants. Le prix de l’azote a été multiplié par trois en un an, selon ses chiffres. « Depuis une quinzaine de jours, on voit des agriculteurs qui sont prêts à modifier leur assolement au profit de cultures moins consommatrices d’azote. »
Cela risque de se traduire par une baisse des intentions de semis de céréales d’automne, et un report vers les céréales de printemps, les protéagineux, selon lui. D’autant plus que cette année les agriculteurs tardent à effectuer leurs achats d’engrais azotés. « Le marché français n’est couvert qu’à 60 % des besoins, indique Olivier Bidaut. On aura du mal à faire à temps les autres 40 %, vu les contraintes logistiques. ». Contactée, l’Unifa (industriels) affirme qu’« il n’y a pas organisation d’une pénurie ». Au contraire, le secteur « vend à perte ».
Source : Agrapresse
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