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Avec une hausse de 6,6 % des surfaces de betterave fourragère en cinq ans, on peut dire qu’elle revient sur le devant de la scène. Et pour cause, “année après année, elle démontre sa tolérance face aux aléas climatiques. En parallèle, l’offre variétale continue de s’étoffer proposant une large gamme de variétés adaptées à tous les animaux et à tous les usages, du pâturage jusqu’aux rations mélangées“, annonce le Gnis dans un communiqué.
Comme chaque année, l’ADBFM (association pour le développement de la betterave fourragère monogerme), réalise des essais en Normandie et dans le Nord. Cette année, “les conditions climatiques et la pression des ravageurs ont été particulièrement difficiles, explique le GNIS. Après un printemps humide accompagné par endroit d’une présence très importante de pucerons, c’est finalement une longue période de sécheresse estivale et les symptômes de la jaunisse qui ont marqué le plus cette année.”
Néanmoins, le rendement moyen de ces essais dépasse les 75 tonnes/hectare. De plus, “la betterave fourragère, sans irrigation, a pu maintenir un taux de matière sèche (MS) de plus de 17% (moyenne des 24 variétés) et garantir ainsi une production moyenne supérieure à 13 tonnes de MS/ha, conclue le Gnis. Une année comme celle-ci démontre bien que dans des conditions très défavorables, la betterave fourragère est encore capable de produire près de 15 000 UF/ha.”
Le GNIS a ainsi classé trois types de variétés de betteraves fourragères :
De plus, le Gnis rappelle “la plupart des variétés de betteraves fourragères sont aujourd’hui tolérantes à la rhizomanie, certaines sont également tolérantes au rhizoctone brun“