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À l’issue d’une réunion au sein du ministère de la Culture le 2 juin 2020, le Comité du patrimoine ethnologique et immatériel (CPEI) a rendu à l’unanimité “un avis favorable à l’inscription des savoir-faire et des pratiques de la transhumance en France à l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel”.
“Ce qu’on vise, c’est l’inscription au patrimoine mondial”, précise Émeric Jouhet, directeur du Collectif des races locales de massif (Coram). Alors que la transhumance a déjà été reconnue en Grèce, en Italie et en Autriche, la France devrait faire partie d’une seconde vague d’inscriptions au patrimoine international. Grâce à cette première reconnaissance.
Le dossier a été monté grâce à la coopération entre de nombreuses structures, dont la confédération nationale de l’élevage, les associations de massifs, l’APCA, la fédération nationale des PNR et l’association française de pastoralisme.
L’inscription, précise Émeric Jouhet, ne donnera lieu à aucune protection supplémentaire pour les troupeaux, mais permettra de mieux valoriser les événements festifs locaux.
Principale surprise pour le collectif à l’issue de la création du dossier d’inscription : la popularité de la transhumance à pied. “C’est un phénomène significatif, plus important que ce qu’on imaginait”, explique Émeric Jouhet.