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Les gestes barrières… sur vos fermes aussi !

31-03-2020

Actualité

Terre à terre

Comment limiter les contacts et les risques de contaminations ? Que faire si je suis malade ? Comment protéger mes salariés ? Ces conseils distillés aux Français se déclinent aussi en élevage ainsi que lors des travaux des champs.

Pour se protéger et protéger les autres, se laver les mains à l’eau et au savon et bien les essuyer avec un papier jetable ou utiliser la solution hydroalcoolique. © DR

Sur une exploitation agricole, des hommes et des femmes travaillent ensemble quels que soit leurs statuts : salariés, associés (milieu confiné comme un élevage porcin, mais aussi en élevage laitier en salle de traite, dans les champs…). Ils peuvent contaminer les autres par des contacts entre eux, par contact avec des surfaces (comme un volant de tracteur par exemple), voire par la persistance dans l’air. Il y a aussi les contacts avec des intervenants extérieurs (livreurs…). Des gestes barrières doivent donc être mis en place.

Quelles sont les préconisations ?

  • Continuer la protection habituelle (la biosécurité déjà appliquée en élevage doit être poursuivie, voire renforcée) ;
  • Limiter les contacts entre les personnes ;
  • Éviter les contaminations indirectes (par les mains et le matériel) : le virus persiste de quelques heures à quelques jours sur différents supports, et au moins plusieurs heures dans l’air.

L’exploitant a-t-il l’obligation de se tenir informé sur ce sujet ?

Oui, parce qu’il accueille des personnes extérieures à l’exploitation. S’il est employeur, il doit limiter les risques sur son exploitation (pour les employeurs, dans le Document unique d’évaluation des risques, un risque nouveau est à noter : “Contact direct”, avec des préconisations pour limiter ce risque).

Et si une personne considérée à risque élevé travaille sur l’exploitation ?

Elle peut se rapprocher de son médecin traitant. Le service santé et sécurité au travail de la MSA (avec médecins du travail) peut aussi lui apporter des conseils. Un salarié doit échanger sur le sujet avec son employeur pour qu’il mette en place des mesures spécifiques pour limiter les risques. L’employeur a l’obligation d’assurer la sécurité de ses salariés.

Doit-il mettre en place un affichage spécifique ?

Oui. Afficher les consignes sur l’exploitation (entrée, bureau…) et rappeler à l’ordre si nécessaire. S’il est employeur, l’exploitant doit aussi informer les salariés et expliquer l’importance d’une prévention avant tout cas : l’excrétion du virus commence avant les premiers symptômes. Une personne peut dès lors contaminer plusieurs membres du collectif (en 2 et 3 personnes en moyenne). Cela met en péril le travail sur l’exploitation et les personnes des familles concernées (notamment les personnes à risque).

Quid du savon, papier… ?

Un employeur doit mettre à disposition du ou des salariés les équipements et consommables nécessaires : eau, savon, papier jetable (ou à défaut tissu propre, renouvelé aussi souvent que possible) ou gel hydroalcoolique. Un exploitant qui travaille avec des associés doit, par bon sens, appliquer les mêmes règles.

Que faire si une personne du collectif (associés et/ou salariés) a des symptômes ?

Les salariés atteints de fièvre, maux de tête, toux, doivent restés confinés à domicile. L’exploitant ne pourra pas toujours appliquer cette règle. En cas d’absolue nécessité (continuité du travail auprès des animaux) et de symptômes bénins qui pourraient justifier de la poursuite d’activité, l’exploitant doit porter un masque sur prescription et être d’autant plus respectueux des consignes précédentes.

Marylise Le Guénic – Simone Ansquer – Violaine L’Haridon/Chambres d’agriculture de Bretagne

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