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Sont notamment visés les intrants agroalimentaires (tournesol, engrais) en provenance d’Ukraine, de Russie ou de Biélorussie. Cet AMI, dont l’enveloppe n’est pas précisée, est ouvert « jusqu’au 30 janvier 2024 », d’après un communiqué diffusé le 25 mars par le ministère de l’Économie. L’exécutif souhaite soutenir les « meilleurs projets d’investissements d’envergure », autrement dit ceux qui permettent de réduire de cinq points le taux de dépendance en intrants (ratio « volume sécurisé par le projet / volume consommé par les unités de production des filières stratégiques cibles sur le territoire national ).
Les projets visés portent sur la création ou la modernisation d’unités de production, la réduction de la consommation d’intrants ou le développement de « produits de substitution » et de « procédés technologiques innovants ». Les aides seront versées sous forme de « subventions et/ou d’avances remboursables ». Sont éligibles les dépenses de R&D et les investissements industriels ou visant à « augmenter le niveau de protection de l’environnement », avec des taux de 15 à 60% selon la taille de l’entreprise.
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