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« Avec l’importation de plants étrangers, les échanges, le travail à façon, le déterrage, etc., le risque sanitaire en production de pommes de terre existe » expliquent l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) et l’Association sanitaire de la pomme de terre (ASPDT) dans un communiqué.
Des dispositifs simples ont été mis en place par la filière pour permettre l’indemnisation d’éventuels préjudices sur le plan sanitaire. L’UNPT « milite pour conserver un territoire de production sain et indemne de maladies et/ou parasites de quarantaine et encourage donc les producteurs à déclarer leurs parcelles de pommes de terre à l’ASPDT ».
Se déclarer pour être indemnisé
Pour être couverts, et bénéficier ainsi de l’indemnisation du préjudice, les producteurs doivent déclarer à l’ASPDT l’intégralité des surfaces en pommes de terre (hors production de plants certifiés) avant le 30 juin 2022, et régler la cotisation sur la production de pommes de terre commercialisée.
Pour des filières comme la fécule, l’industrie de transformation française par l’intermédiaire des groupements de producteurs (comme le Gappi), ou dans le cas de certains groupements de producteurs sur le secteur du frais français, les cotisations sont déjà prises en charge.
La déclaration peut être réalisée directement :
– En ligne sur l’accès Extranet UNPT
– En remplissant le formulaire ici
– Un guide pratique a également été mis à disposition des producteurs
Au niveau du CNIPT, l’accord interprofessionnel pour le FMSE* a mis en place une cotisation spécifique. Les producteurs sont invités à vérifier auprès de leurs acheteurs qu’ils prélèvent bien la cotisation FMSE sur la totalité des pommes de terre livrées. Si ce n’est pas le cas, le producteur doit acquitter directement cette cotisation auprès du CNIPT.
* Fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental
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