Votre météo par ville
À tout juste 25 ans, la Pâtisserie des Flandres s’est donné un nouveau souffle. Celui-ci prend la forme d’un bâtiment de 3 000 m² pimpant, couplé à un entrepôt logistique de 1 500 m² pour, explique Antoine Rousseau, gérant et fils du fondateur, « faire face au développement de nouveaux marchés, de nouveaux produits, d’où un besoin de volumes ». Installés à Erquinghem-Lys (59) – initialement rue du moulin puis, depuis 2008, rue du meunier – les spécialistes de la gaufre fourrée, aux doux parfums de vergeoise et vanille à leurs débuts, ont élargi leur gamme avec des gaufrettes apéritives salées.
L’entreprise se targue de sa présence en Hauts-de-France, bien sûr, mais également au-delà des frontières régionales et nationales. Depuis huit ans, 20 % des produits s’exportent en effet en Amérique du Nord, en Chine et au Japon et, estime le dirigeant, « les perspectives sont importantes ».
Avec ses 38 personnes, l’entreprise a fabriqué, en 2022, 400 tonnes de produits, toutes marques confondues, écoulées pour les trois quarts en grandes et moyennes surfaces. Ces derniers mois, la vente de gaufres en tous genres en restauration hors domicile – chaîne d’hôtellerie, restaurants – s’est développée, et avec elle de nouveaux marchés.
Avec sa farine d’Aire-sur-la-Lys, ses œufs de Vimy, son maroilles de l’Avesnois, évidemment, son beurre fabriqué dans les Hauts-de-France (mais à partir d’un lait européen), sa mimolette issue du terroir, sa confiture de lait Axonaise, l’entreprise a obtenu le label Saveurs en Or, gage d’une origine locale d’au moins 50 % de ses produits. Elle nous ouvre les portes de son atelier tandis que les pétrins et les fourneaux tournent à plein régime. La recette du jour : gaufrettes apéritives au maroilles.
Louise Tesse
Lire aussi : Aviko : De la pomme de terre à la frite en deux heures