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Un maraîcher est demandé dans le marais de Guînes

01-04-2021

Actualité

Culture

La commune de Guînes, dans le Calaisis, est propriétaire de 1,8 ha de terres dans le marais. Elle souhaiterait voir s’y développer un projet de maraîchage en agriculture biologique. Les candidats ont jusqu’au 30 avril 2021 pour se faire connaître et déposer leur dossier.

marais de Guînes © SP
La municipalité de Guînes met à disposition d’un ou d’une candidat(e) une parcelle située dans le marais communal. © SP

Aux abords de la rue du pont à vaches, une oasis verdoyante est préservée au cœur du marais de Guînes (62). Sur cette parcelle de près de deux hectares se trouve toute une biodiversité propre aux polders : une mare, une végétation herbacée, une terre noire et tourbeuse, ainsi que des arbres fruitiers et une peupleraie.

Aujourd’hui vacant, l’endroit qui était autrefois consacré à la culture légumière ne demande qu’à retrouver son utilité. Dépourvue de maraîcher depuis bien des années, la commune de la Côte d’Opale veut renouer avec la tradition.

Josepha Allain, chargée de mission à Terre de liens Hauts-de-France, et Éric Buy, le maire de Guînes marais de Guînes © SP
Josepha Allain, chargée de mission à Terre de liens Hauts-de-France, et Éric Buy, le maire de Guînes, lors de la présentation du projet sur le terrain, le 23 mars 2021. © SP

Objectifs du projet

L’accès au foncier agricole étant l’un des principaux freins à l’installation de nouveaux exploitants dans le Calaisis, la municipalité de Guînes souhaite lever ce dernier en proposant la location de cette parcelle communale. Elle est accompagnée dans sa démarche par les associations Terre de liens Hauts-de-France et Bio en Hauts-de-France, avec le soutien du Parc naturel régional. « Ces presque deux hectares de terres situées dans le marais peuvent accueillir une activité tournée vers l’agriculture bio et l’approvisionnement local, indique Eric Buy, le maire. Nous espérons que le futur porteur de projet fournisse à l’avenir les commerces locaux et les écoles du secteur avec ses productions. Il y a un créneau à prendre. »

Pour faire acte de candidature, il vous faut envoyer un dossier complet avant le 30 avril 2021 indiquant vos motivations, parcours, ambitions, éléments technico-économiques par mail à j.allain@terredeliens.org et v.dubois@bio-hdf.fr, ou par courrier à : Association Terre de liens Hauts-de-France, 235 boulevard Paul Painlevé, 59000 Lille.

Sur le terrain, il n’y a pas eu d’apport organique ni d’utilisation de produits phytosanitaires depuis plusieurs années. Le futur occupant des lieux pourra être labellisé AB dès son installation. « Un diagnostic parcellaire des potentialités agronomiques a été effectué et les résultats répondent aux caractéristiques d’une implantation en maraîchage, voire en petit élevage en complément », explique Josepha Allain, chargée de mission à Terre de liens Hauts-de-France.

Une partie de la parcelle est constructible. Un petit chalet y est déjà installé pour entreposer du matériel. Deux serres – à remettre en état – sont libres d’occupation. Les lieux ne sont en revanche pas desservis par les réseaux d’eau, d’électricité ou d’assainissement, mais sont raccordables car les équipements passent en front de rue.

marais de Guînes © SP
La parcelle est composée d’une mare centrale et de terres entourées d’arbres. © SP

Un mois pour convaincre

La date limite de candidature est fixée au 30 avril prochain, pour une installation qui peut débuter dès l’automne. Les amateurs peuvent se manifester par un simple mail (voir encadré). Certains se sont déjà fait connaître depuis les quatre coins du Nord et du Pas-de-Calais. « Dès la fin de l’appel à candidatures, une visite du terrain sera organisée avec les prétendants, précise Josepha Allain. Un comité de sélection, composé des divers partenaires de la démarche, se réunira ensuite pour désigner des candidats en fonction de leurs dossiers (compétences, expériences, viabilité économique seront analysées) avant une phase d’entretiens individuels. »

Le ou la maraîcher(e) choisi(e) sera annoncé(e) « le plus rapidement possible afin de pouvoir engager les cultures. »

Un bail rural environnemental sera signé entre la municipalité propriétaire et l’agriculteur pour « un loyer très modéré, le but étant de créer de l’activité et d’occuper le terrain plutôt que de chercher à obtenir un revenu », assure Eric Buy. Qui sera l’heureux enfant du marais ?

Simon Playoult

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