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03-01-2020

Vaches allaitantes. De l’ensilage de graminées en ration de base

Lors de la visite de l’élevage du Gaec Deffrenne à Avelin (59), organisée par la chambre d’agriculture du Nord-Pas de Calais à la mi-décembre 2019, des éleveurs de vaches allaitantes de la région ont pu échanger sur l’alimentation de leurs bovins.

Dans la stabulation de Denis et André Deffrenne, 260 bêtes se tiennent chaud en cette journée d’hiver. Les petits veaux, eux, bénéficient en plus d’un toit paillé qui leur permet de contenir la chaleur qu’ils dégagent.

L’exploitation s’établit sur une surface de 160 hectares dont 40 en prairies. Les éleveurs profitent des prairies permanentes des agriculteurs voisins pour faire pâturer leurs charolaises l’été. Cela représente 40 hectares. Le reste de la surface agricole utile est consacré à la culture de pommes de terre, de petits pois, d’endives, de betteraves et de céréales. 5 hectares sont consacré au maïs ensilage. Les éleveurs ont 260 charolaises et regroupent leurs 80 vêlages sur les mois d’octobre et de novembre.

« En hiver, nous distribuons à toutes nos bêtes de l’ensilage d’herbe et de luzerne stockée dans un silo, explique André Deffrenne lors de la visite de son exploitation à ses confrères. Nous ne constatons pas de problème de conservation. Mais la distribution du fourrage est assez compliquée. Aucune désileuse ne répond vraiment aux exigences de distribution d’herbe. »

Lire aussi notre article : Chouchouter ses ressources fourragères

Récolter les intercultures

Outre les 40 hectares de prairies où l’herbe est récoltée, les associés du Gaec valorisent également les couverts d’intercultures. « Nous essayons de semer des graminées et du trèfles, ajoute Denis Deffrenne. Avec ce mélange de plusieurs espèces nous essayons de profiter de la valeur fourragère de chacune des plantes tout en fertilisant nos parcelles. » Rien n’est laissé au hasard puisque les prairies sont également fertilisées. « Nous cherchons à obtenir le maximum de trèfle », précise l’éleveur.

L’ensilage d’herbe comme aliment principal. © DR

Pour les vaches allaitantes, les éleveurs ajoutent à la ration de base de l’ensilage de maïs et des pulpes de betteraves en début de lactation. Même régime pour les taurillons. Quant aux génisses, elles ont le droit d’avoir des racines d’endives en supplément. Chaque jour, l’étable est paillée pour éviter les problèmes sanitaires. Une ration à base de fourrages produits en intercultures permet donc de transformer les contraintes environnementales en atout.

Lucie Debuire

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