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En septembre 2019, Christophe Fournier, dirigeant du groupe Émile Fournier & Fils, généraliste de la salaison de poisson à Calais (62), a publié une offre d’emploi. « Nous avons reçu plus de 800 candidatures. Un an plus tard, la même annonce a été diffusée. Ils n’étaient plus que 25 à postuler. » La difficulté à recruter, c’est ce qui a incité le patron à participer à la Semaine nationale de l’emploi agroalimentaire. Pour cette seconde édition, l’opération se tient du 14 au 18 novembre.
Dans les Hauts-de-France, près d’une centaine d’animations et de rencontres en faveur de l’emploi et de la formation en agroalimentaire sont organisées, en partenariat avec Pôle emploi, la Région Hauts-de-France, l’Apec, l’Apecita, Ocapiat et autres acteurs locaux de la formation et de l’emploi, avec l’appui d’Agro-Sphère. Visite d’entreprise, jobs dating collectifs, webinaires ont pour objectif de favoriser l’attractivité de la filière, de faire connaître ses métiers, ses formations et de faciliter les recrutements.
En Hauts-de-France, l’agroalimentaire représente 800 établissements et 45 000 salariés. Quel que soit l’âge ou le niveau de diplôme, la filière forme et recrute. « Notre chiffre d’affaires augmente, on a besoin d’embaucher du personnel de fabrication notamment », confirme Christophe Fournier. À pourvoir quatre postes : responsable maintenance, ingénieur qualité et employés en salaison. L’entreprise, qui a fêté ses 121 ans, compte 35 salariés.
« Notre clientèle est 50 % de GMS et 50 % de grossistes, détaille l’arrière-petit-fils de la créatrice de l’entreprise familiale. Nous sommes à 90 % sur le marché français, et à 10 % en Italie, adepte du filet de hareng ! » Décongélation, mise sur grill, pesage, emballage, étiquetage de harengs, saumons, haddocks, maquereaux originaires de la Mer du Nord… attendent les futurs employés de salaison. « Nous venons d’en embaucher cinq cette dernière quinzaine et avons encore deux postes à pourvoir, des CDD de 35 heures avec un CDI à la clé. » Les futures recrues suivront une formation en interne d’un mois avant d’enchaîner sur un contrat de six mois… voire plus. « L’an passé, le job dating nous a permis de recruter des opérateurs et un chef d’équipe », conclut Christophe Fournier.
Louise Tesse
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