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A1 : cinq questions sur l’expérimentation d’une voie de covoiturage entre Dourges et Seclin

31-08-2023

Actualité

C’est tout frais

À partir du lundi 4 septembre 2023, une voie de covoiturage sur l’A1 va être testée dans le sens Paris-Lille, entre Dourges et Seclin, pendant 10 km, lorsque la vitesse sera limitée à 70 km/h. On vous explique tout.

La voie de gauche sera réservée aux voitures avec deux personnes. © DIR Nord

Une voie de covoiturage sur l’A1 va être testée dans le sens Paris-Lille, entre Dourges et Seclin pendant 10 km, lorsque la vitesse sera limitée à 70 km/h, à partir du lundi 4 septembre 2023. L’objectif ? Fluidifier le trafic, développer de nouvelles pratiques de déplacement et limiter l’impact environnemental de la voiture.

Quelle partie de l’A1 est concernée ?

L’expérimentation est prévue sur une portion de 10 kilomètres de l’autoroute A1, entre l’échangeur de Dourges (sortie n°17) et celui de Seclin (sortie n°19), dans le sens Paris-Lille. Cette portion pourrait être allongée de 3 kilomètres après Seclin par la suite.

Comment ça va fonctionner ?

Lorsque la circulation est dense et que la vitesse réglementaire descend à 70 km/h dans le cadre de la régulation des vitesse débutée en octobre 2022, la voie de gauche de l’autoroute A1 allant vers Lille sera activée pour être réservée au covoiturage.

La vitesse de circulation sera limitée à 70 km/h sur les trois voies et les camions devront circuler sur la voie de droite avec interdiction de dépasser.

Qui est concerné ?

Seuls les véhicules avec deux occupants et plus, les taxis, les véhicules de transport, les véhicules de secours seront autorisés à rouler sur cette voie dédiée au covoiturage. À une exception : le conducteur ou la conductrice de voiture 100% électrique est autorisé également à l’emprunter, dans l’idée de promouvoir ce type de véhicule, selon le Préfet des Hauts-de-France et du Nord, Georges-François Leclerc.

Pour tout comprendre, c’est ici. © DIR Nord

Pourquoi ?

“L’objectif est que ce soit un gain pour la vie quotidienne des usagers”, explique Georges-François Leclerc, le préfet du Nord. Pour ce dernier, le covoiturage, en plus d’être un acte écologique, peut apporter du bien-être et du pouvoir d’achat. “Ce sont des gains nets pour les uns et les autres.”

Le trafic routier aux portes de Lille est l’un des plus importants de France et 150 0000 véhicules par jour passent par l’A1 au niveau de Seclin, selon les chiffres de la Préfecture du Nord et de la Direction interdépartementale des routes (DIR) du département. La voie de covoiturage doit permettre d’améliorer les conditions d’accès à la métropole lilloise, en association avec la régulation dynamique des vitesses déjà mise en place depuis l’automne 2022.

Selon les estimations, cette voie pourrait permettre aux personnes empruntant cette voie de gagner jusqu’à 7 minutes de temps de trajet (sur 38 minutes aujourd’hui) entre l’échangeur de Dourges et la bifurcation vers l’A25 et l’A22.

Quel contrôle ?

Un dispositif de contrôle, avec lecture de la plaque d’immatriculation, permettra de compter le nombre d’occupants dans les véhicules, même à l’arrière. Dans un premier temps, les usagers en infraction verront une information s’afficher sur un panneau lumineux situé au-dessus de l’autoroute leur indiquant de changer de voie. Dans un second temps, une verbalisation sera mis en place à hauteur de 135 euros, indique la préfecture.

“Dans un premier temps, on va faire de la pédagogie”, explique Georges-François Leclerc. Celle-ci devrait s’étaler sur le mois de septembre 2023, avant le début de la verbalisation.

Ce sont 9 millions d’euros qui ont été investis sur l’A1 pour la régulation de la vitesse, et 1,5 million pour la voie de covoiturage. Cette phase d’expérimentation doit durer plusieurs mois.

K. S.

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