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Les députés ont reçu Sébastien Windsor, président de Chambres d’agriculture France, Antoine Gatet, vice-président de FNE, et Alexis Guipart, membre du réseau «eau» de FNE. Au cours de ces discussions, deux visions opposées de la gestion de l’eau se sont affrontées. Pour Sébastien Windsor, les réserves «sont alimentées par un captage en hiver, à des périodes de crues (…) ce qui se traduit souvent par une amélioration d’un point de vue environnemental».
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Une vision que ne partage pas Alexis Guipart. Pour lui, «l’eau surabondante en hiver est une vue de l’esprit», précisant son importance pour les milieux.
Reste que pour Sébastien Windsor, «si demain, on ne cultive pas les fruits et les légumes chez nous», ce sera «l’eau qui vient d’ailleurs que l’on importera dans nos rations alimentaires».
Pour les représentants de FNE, les «déséquilibres quantitatifs» en eau dans les territoires ne sont pas dus aux fruits et légumes mais à la «maïsiculture intensive», qui utilise 20% de l’eau dédiée à l’agriculture.
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