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“Cette décision (…) est un signal désastreux allant dans le sens de la protection d’intérêts économiques particuliers aux dépens de l’intérêt général”, dénonce, dans un communiqué du 14 août 2020, la Confédération paysanne.
Un communiqué en réaction au projet du gouvernement de permettre à nouveau l’utilisation des néonicotinoïdes en enrobage de semences de betteraves.
“Les alternatives existent”. C’est ce qu’assure le syndicat, en listant les haies et la rotation des cultures. Ainsi que des méthodes de lutte biologique tels que les biostimulants et les traitements aux huiles essentielles.
Si, dans certains cas, ces méthodes ne se révèlent pas suffisamment efficaces, “des insecticides moins dangereux que les néonicotinoïdes sont déjà homologués et utilisables”, rappelle la Confédération paysanne.
“Les syndicats CGB et FNSEA entraînent leurs adhérent(e)s dans le repli de la victimisation face à un supposé agribashing, concept inventé plus que réel, pour justifier l’archaïsme d’un usage non limité des pesticides”, regrette le syndicat qui soutient que “tous les néonicotinoïdes doivent rester interdits”.
Les néonicotinoïdes sont des substances insecticides dites systémiques utilisées en agriculture pour protéger les cultures de ravageurs, mais aussi en tant que biocides ou médicaments vétérinaires. Depuis les premières autorisations de produits à base de néonicotinoïdes au début des années 1990, des inquiétudes ont été exprimées dans plusieurs pays d’Europe quant à leur possible impact sur la santé des abeilles.
Source : ANSES – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail