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«Nous avions la plus forte dynamique bio en France, mais avec la baisse des prix, nous savons qu’il va y avoir une baisse des conversions, il faut que nous travaillions au maintien des convertis». Pour ce faire, la maire du Quesnoy, dans l’Avesnois (Nord), vise notamment les éleveurs et les maraîchers. D’une part, «nous travaillons à aider les systèmes herbagers, dont les agriculteurs bio», a-t-elle expliqué. «Nous allons sûrement les accompagner pour passer les sécheresses.» La région avait déjà déclenché des aides sécheresses en 2018 et 2020 (1,9 million d’euros), qu’elle souhaite réactiver, en établissant elle-même les critères cette année, faute de déclenchement des calamités agricoles sur son territoire. «Nous avons aussi des difficultés en maraîchage bio», constate l’élue, qui a évoqué des «mesures pour réactiver la consommation des restaurants scolaires», en partenariat avec les conseils départementaux. «Voyons comment atteindre les objectifs de la loi Egalim», plaide-t-elle.
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