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Comme toute compétition, le championnat international de la frite a fait son lot d’heureux et de déçus. Annoncés au fil de la matinée, après la délibération des jurés plus ou moins longue, quatre candidats par épreuve – sur huit au total – se qualifient pour les finales. Dans la catégorie “frite authentique”, le Japonais Sugio Yamaguchi créé la surprise et se hisse en première position. “Je n’ai jamais rien mangé de tel”, encense la journaliste gastronomique Annabelle Schahmes. La membre du jury ne cache pas son émotion.
Le belge Nilufer Bahadir, chef de La Frite d’Or à Cannes, arrive deuxième. Le Nordiste Aurèle Mestré, propriétaire de la friterie Mestré à Lille troisième et le candidat anglais Oliver Woodhead prend la quatrième et dernière place. Pour les finales, les recettes restent les mêmes, mais les critères d’évaluation du jury évoluent. Les résultats devraient être annoncés aux alentours de 19 heures. L’ambiance, en attendant, est au rendez-vous, les friteries tournent à plein régime et la Grand-Place d’Arras ne désemplit pas.
Les finalistes de la catégorie frite créative : Valentin Fouache (qui tient Blue By Ducasse, à Bangkok en Thaïland, le seul professionnel à se qualifier). Ludwig Heraibi (Archicourt). Jean-Baptiste Cokelaer (La Neuville-lès-Dorengt) et Clément Krupka (Magny, dans le Centre Val-de-Loire).
Les finalistes de la catégorie frite familiale (réservée aux amateurs) : Pénélope Bontoux (Arras). Benjamin Knop (Bailleul-Sir-Berthoult). Yannick Leurs (Berthen) et Philippe Frenoi (Linselles).
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