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Deux décrets, publiés au printemps 2021, imposent désormais aux opérateurs d’obtenir un numéro d’identification et d’enregistrer auprès des douanes chinoises toute la nourriture et les boissons entrant dans le pays, y compris le miel, l’huile d’olive et les vins et spiritueux. Une procédure généralement réservée aux produits « à haut risque » sanitaire (viandes, produits laitiers, etc.). La décision de Pékin, qui dit vouloir améliorer la traçabilité des produits importés, est inédite dans le monde.
Les entreprises étrangères ont été prises de court par ces nouveaux décrets et n’ont été informées des détails de la procédure que le mois dernier. Plusieurs exportateurs français se sont agacés du « manque de clarté » de Pékin, auprès de l’AFP. Certaines entreprises ne seraient pas parvenues à s’enregistrer auprès des douanes chinoises avant le 1er janvier et, malgré les demandes de plusieurs pays et de l’Union européenne, la Chine n’a pas retardé l’échéance. Le pays a réaffirmé la semaine dernière que « les produits qui ne répondent pas aux normes [sanitaires] seront rejetés ».
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