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Pour les scientifiques de l‘Ipbes, spécialistes de la biodiversité, la crise actuelle représente l’occasion de valoriser la connaissance disponible sur les bénéfices économiques d‘une agriculture plus durable. Cela permettrait ainsi «de renforcer les incitations à la transition vers un modèle qui se concentrerait sur la fourniture de services écosystémiques».
«Les pratiques mondiales non-durables en matière de consommation encouragent l’expansion globale de l’agriculture et du commerce, et sont liées à un risque de pandémie», soulignent ainsi les experts de l’Ipbes dans un rapport publié le 29 octobre.
Les scientifiques appellent donc à transformer l’agriculture en généralisant les évaluations de risque de conversion d’écosystèmes. Mais aussi en labellisant les produits ayant une dépendance réduite au changement d’utilisation des terres. Les changements d’utilisation des sols à l’échelle planétaire sont principalement dus à l’intensification et à l’extension de surfaces agricoles qui conduisent au déboisement.
Comme l’ont déjà proposé plusieurs autres organisations, l’Ipbes suggère par ailleurs de renforcer les taxes et impôts sur «la consommation de viande, la transformation, et l’élevage», dans les zones présentant des risques élevés de pandémie.
Des mesures auxquelles devront s’ajouter, selon les chercheurs, la promotion de régimes plus sains et moins riches en viande, ainsi que le renforcement de la sécurité alimentaire, pour réduire les besoins en gibier de brousse.