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Ayant pris connaissance des scénarios proposés par la DGPE (ministère de l’Agriculture) pour les aides du premier pilier de la prochaine PAC, les associations spécialisées en grandes cultures de la FNSEA (AGPB, AGPM, CGB, Fop) font part, dans un communiqué paru le 24 mars, de leurs «vives inquiétudes», et présentent leur position commune.
Les cultivateurs s’inquiètent d’orientations qui «risquent de pénaliser de nouveau les exploitations de grandes cultures». Et de citer : le «rythme de la convergence des aides» (alternative entre 85 et 100% proposé par la DGPE), le «taux de paiement redistributif» (entre 10 et 20%), et «l’accès à l’écorégime» (avec ou sans bonus pour l’infrastructure écologique ; mention de la bio et de la HVE).
Positivement, la position des associations de grandes cultures est la suivante: pas d’augmentation du transfert du 1er vers le 2nd pilier (non mentionné dans le document de la DGPE) ; une convergence «limitée et compensée pour les situations les plus impactées» ; des aides couplées «adaptées pour compenser les effets de la convergence et favoriser la structuration des filières» ; un accès à l’écorégime par le niveau 2 de la C2E (et pas seulement pas la HVE, son niveau 3), mais aussi par la certification maïs (équivalence SIE) ou des «pratiques agronomiques vertueuses» ; un paiement redistributif à 10%, appliqué sur 63 hectares (contre 52 actuellement) ; un déclenchement des assurances dès 20% de pertes ; et un soutien amplifié à l’investissement en grandes cultures.
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